Entre le bon grain et l’ivraie, Google a fait son choix. En dépit des nombreuses mises à jour algorithmiques opérées en 2023 (quatre au total), le March Core Update 2024 est sans commune mesure plus impactant. Toujours à l’affût de contenus people-first, le moteur de recherche prévoit de sanctionner les rédacteurs de contenus médiocres. Une annonce qui a déjà provoqué un vent de panique chez les agences web SEO. Explications.
Quels sont les enjeux du March Core Update 2024 ?
L’adage selon lequel rédiger SEO c’est plaire autant aux internautes qu’à Google tombe à l’eau. Apporter une information utile et pertinente aux utilisateurs sans vouloir manipuler les algorithmes à son avantage aura la primauté des résultats de recherche.
Optimiser artificiellement sa visibilité avec des tours de passe-passe aura pour finalité des pénalités. Toutes les pratiques contrevenant aux écrits de qualité, telles que les spams, l’usage d’anciens noms de domaine avec un DA élevé, vous feront chuter de la SERP ou disparaitre de la toile. La nouvelle MAJ sera plus complexe que les précédentes dans un but d’améliorer la qualité des contenus proposés par Google.
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Répondre à un besoin de manière fiable sans tenter de générer des clics, aura incontestablement les faveurs de Google. Une ligne éditoriale profonde et qualitative sera à privilégier. Si jusqu’alors cela a toujours été le cas, pas de panique. Dans le cas inverse nous vous donnons les armes pour éviter le pire.
Quelles sont les pratiques black hat SEO pénalisées par le Core Update 2024 ?
Le 5 mars 2024 Google a tapé du poing sur la table via ses différents canaux de communication. Ainsi, sur son blog à destination des développeurs web, il précise les contours des nouvelles règles sur le spam. Ceci afin de, je cite : « mieux gérer les pratiques pouvant avoir un impact négatif sur les résultats de recherche Google« . Dans un soucis d’amélioration constant des principaux systèmes de classement et grâce divers signaux et approches innovants, le géant de Montain View, révolutionne le contenu proposé aux usagers.
Dans sa mansuétude Google accorde 2 mois (jusqu’au 5 mai 2024) aux éditeurs pour rectifier le tir mais l’essentiel de son déploiement s’est achevé le 20 mars. Pour ne pas s’attirer les foudres du géant Américain voici ce qu’il ne faut pas faire.
° Utilisation démesurée de la réputation d’un site
Carton rouge pour les articles sponsorisés utilisés de manière disproportionnée sur des sites à forte autorité de domaine, pour permettre à son site de mieux ranker. Il n’ont aucune valeur ajoutée pour les lecteurs quand ils n’abordent pas les mêmes sujets que leur hôte. Par exemple :
- Un site de paris sportifs hébergeant une page tierce sur « Comment parfaire son brushing »
- Un site de rédaction web SEO hébergeant un page tierce de « Bons de réductions pour un séjour en famille à Disneyland »
- Un site de prothésiste dentaire hébergeant un contenu sur « Le meilleur engrais à utiliser pour ses lilas ».
Ne sont PAS considérés comme une utilisation abusive de l’autorité d’un site (liste non exhaustive):
- Les forums de discussion et commentaires
- Les rubriques, chroniques, travaux, articles invités avec le même contenu éditorial que l’auteur
- Des liens d’affiliations cohérents
Pour aller plus loin : les règles concernants le spam
° Usage abusif de contenu à grande échelle
Il s’agit de la création à grande échelle de pages peu qualitatives et sans intérêt pour les internautes. Ecrire pour boucher un trou n’a jamais attiré personne. En SEO le contenu de QUALITE est roi. Voici quelques exemples de pratiques pénalisées par Google
- L’utilisation de l’IA générative en masse pour gagner du temps et perdre en qualité en fin de compte. Il ne s’agit pas là d’un débat pour ou contre l’intelligence artificielle. Mais de son usage non encadré sans relectures, ni corrections, ni prompts précis pouvant générer des contenus imbuvables, répétitifs et sans valeur ajoutée.
- Générer de nombreuses pages avec des mots clés ne correspondant pas au contenu
- Générer la même page web, traduite en une multitude de langue, sur divers sites internet
° Utilisation excessive d’un domaine arrivé à expiration
Le fait de racheter un nom de domaine expiré avec un profil de liens intéressant, pour profiter d’un référencement optimum est interdit. Y produire un contenu pauvre et/ou très éloigné de la thématique originale ne sera plus toléré pour profiter de son bon classement initial. La notoriété se construit au fil du temps avec un contenu fiable.
Comment produire un contenu de qualité SEO ?
Le EEAT ou Experience, Expertise, Authoritativeness, et Trustworthiness, sera toujours la base d’un bon contenu recommandé pour le référencement naturel. En français cela signifie l’Expérience, l’Expertise, l’Autorité, la Confiance. Cet acronyme du géant du web permet d’établir une grille de lecture des contenus éditoriaux.
Avoir un site internet de qualité, c’est proposer à ses lecteurs un contenu toujours fiable, revu et corrigé qui répond à une quête d’information.
Google, le leader du marché, cherchera toujours à proposer aux utilisateurs de ses services un contenu pertinent épousant leur requête. C’est son fond de commerce que de faire le ménage entre thin content, fake news et autres farandoles et d’offrir le meilleur.
Le March Core update 2024 n’est qu’une continuité de la politique qualitative enclenchée par Goggle il y a des années. L’infobésité ou la profusion d’informations doit s’accompagner de filtres qualitatifs pour ne pas nous noyer sous une masse de contre vérités. A l’heure où l’info est disponible en sortant son smartphone de sa poche, les GAFAM on grand intérêt à vérifier et encadrer ce qui sort de leurs plateformes par souci d’efficience et de responsabilité.